L’effet de la pandémie continue de faire des ravages sur la vie et les moyens de subsistance des voyages et du tourisme en Inde ainsi que sur l’hospitalité pour la deuxième année consécutive. Alors que certains secteurs s’ouvrent à nouveau lentement, la lutte continue de joindre les deux bouts.

  1. L’industrie indienne du voyage et du tourisme avait contribué 194 milliards de dollars à l’économie indienne en 2019 et créé environ 40 millions d’emplois, soit 8% de son emploi total.
  2. Tout cela s’est arrêté en raison de la pandémie et cela a créé un effet d’entraînement dans l’industrie.
  3. Le résultat a été que de nombreux hôtels et entreprises ont fermé, créant des pertes d’emplois pour beaucoup de ceux qui dépendaient de cette industrie pour leur subsistance.

Les experts de la santé ont prédit qu’une troisième vague de COVID-19 est inévitable. Le gouvernement doit agir maintenant et fournir des mesures de secours immédiates pour résoudre la crise urgente de liquidités à laquelle est confrontée l’industrie indienne du voyage et du tourisme.

La Fédération des chambres indiennes de commerce et d’industrie (FICCI) a de nouveau demandé au gouvernement le moratoire sur tous les fonds de roulement, principal, paiements d’intérêts, prêts et découverts qui a pris fin en août 2020 pour être prolongé d’un an, c’est-à-dire, août 2021.

Le cadre de résolution de la RBI, qui a été préparé lors de la première vague de la pandémie, doit être revu. Avec l’impact continu de la deuxième vague, il faudra au moins 4 à 5 ans à l’industrie hôtelière pour voir un retour à un semblant de normalité dans ses opérations. Dans cette situation, la période de restructuration et les ratios doivent être revus. Il est impératif que la période de restructuration de ce secteur soit prolongée jusqu’en mars 2024 – 2025.

La FICCI a également demandé au gouvernement d’augmenter la durée de remboursement du programme de garantie des lignes de crédit d’urgence (ECLGS) à 8 ans (moratoire de 4 ans plus 4 ans de remboursement). Les voyagistes, qui sont parmi les plus touchés dans ce secteur, ont un besoin urgent des certificats SEIS (Service Exports from India Scheme) pour l’exercice 2018-2019 qui doivent encore leur être versés. Cela les aidera à rester quelque peu à flot pendant la crise.

Le report de la TPS et des paiements anticipés d’impôts au niveau du gouvernement central et la suppression des frais pour les licences, permis/renouvellements et plans de sauvetage à venir pour financer et soutenir les salaires des employés apporteront également un certain soulagement. Le gouvernement doit annoncer les mesures de secours maintenant pour que l’industrie ait un espoir de survivre à la crise.

L’industrie indienne du voyage et du tourisme a également besoin du soutien continu du gouvernement pour se relancer et rester forte à l’avenir. La FICCI a recommandé que le tourisme indien soit inclus dans la liste concurrente de la Constitution afin que le Centre et les États puissent définir des politiques touristiques pour la croissance du tourisme. Pour relancer le tourisme intérieur, le gouvernement devrait accorder une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 1,5 lakh de roupies pour les dépenses de vacances nationales dans le cadre de l’allocation de congé de voyage (LTA).

Des changements de politique clés tels que l’octroi du statut d’infrastructure à tous les hôtels, l’octroi du statut d’exportation pour les recettes en devises étrangères pour les visites et les hôtels entrants et la création d’un « centre de fabrication d’attractions » sous Atmanirbhar Bharat Abhiyan dans tous les États soutiendront le développement global du secteur.

L’industrie indienne du voyage et du tourisme parle

Un leader très respecté du voyage et du tourisme en Inde, Amit Prasad, PDG de Le Passage to India, est gravement préoccupé par l’état actuel de l’industrie du voyage et du tourisme. Il a déclaré que le gouvernement indien ne faisait pas grand-chose pour relancer les voyages et le tourisme dans le pays. Il a ajouté que l’industrie du pays est sur le point de s’effondrer et que ceux qui ont jusqu’à présent réussi à survivre dans l’industrie ont dû laisser partir les travailleurs et réduire les salaires juste pour rester à flot.

En Inde, du 3 janvier 2020 à aujourd’hui 23 juin 2021, il y a eu 30 028 709 cas confirmés de COVID-19 avec 390 660 décès, signalés à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au 15 juin 2021, un total de 261 740 273 doses de vaccin avaient été administrées.

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