La mise en place d'une taxe de séjour pour les randonnées, à l'instar de la récente mesure imposée à Madère, pourrait ouvrir un nouveau chapitre dans la gestion des destinations naturelles en Espagne. L'idée est que les touristes paient une taxe pour accéder aux itinéraires et aux espaces naturels, afin de financer les travaux d'entretien et de conservation. La popularité croissante de la randonnée en Espagne a accru la pression sur ces environnements, alimentant ce débat.
Les activités de nature, comme la randonnée, pourraient commencer à payer une taxe de séjour. Source : Pexels
À Madère, la taxe a été approuvée pour réduire l'impact environnemental de ses sentiers de randonnée, un modèle qui pourrait être appliqué aux destinations espagnoles à fort flux de visiteurs. Ce type de taxe permettrait d'obtenir des fonds spécifiques pour préserver les écosystèmes, garantir la sécurité des sentiers et assurer le bien-être des habitants locaux. Cependant, cette initiative soulève également des controverses quant à sa faisabilité et son acceptation par le public.
Les enjeux d'une nouvelle taxe de séjour
Le secteur du tourisme en Espagne est confronté à la dualité de rechercher un revenu durable tout en maintenant la compétitivité comme destination naturelle. Même si certaines destinations mettent déjà en place des taxes touristiques, étendre cette pratique à la randonnée pose des défis logistiques, comme le contrôle et la régulation de l'accès aux espaces naturels. L’application de tarifs pour les activités de plein air nécessite un équilibre entre durabilité et attrait touristique.
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