L'association patronale européenne Hotrec exhorte Booking à se conformer à la loi sur les marchés numériques (DMA), selon le rapport de conformité de l'OTA. ne répond pas, comme ils l'indiquent, aux « obligations identifiées » en vertu du règlement susmentionné. Et il qualifie certains de ceux qui ont été réalisés de « changements cosmétiques », exhortant au respect total et au traitement équitable des hôteliers.
Hotrec fait référence au modifications des clauses de parité ce qui devrait permettre aux hôteliers de proposer de meilleurs prix sur différents canaux de distribution, y compris sur leurs propres sites Internet. Mais, pour les employeurs, « il est important que la solution de conformité proposée soit bien évaluée. Il faut s'assurer que des mesures d'effet équivalent n'entraînent pas des résultats négatifs similaires à ceux des clauses de parité ».
Selon Marie-AudrenPDG de Hotrec, les objectifs de la loi sur les marchés numériques « ne seront pas atteints simplement en supprimant certaines parties des termes et conditions, mais en garantissant le plein respect des obligations du DMA et en traitant équitablement les hôteliers. Dans l'état actuel des choses, Booking.com est toujours loin d'être à la hauteur. »
Selon Hotrec, Booking ne respecte pas la loi européenne sur les marchés numériques. Source : Adobe Stock
En ce sens, Hotrec souligne que certains les changements introduits par Booking.com sont «cosmétiques»« , comme l'accès aux données, ou autres « ne sont pas du tout abordés ». A cette fin, il donne pour exemple que les hôtels continuent d'être contraints d'utiliser l'option prépayée de Booking.com sans que les consommateurs puissent choisir.
De même, ils qualifient de « surprenant et inquiétant » le fait que l'OTA n'introduit pas de modifications significatives dans l'interface de son site Internet et « ne répond pas aux problèmes de classement. Le problème sous-jacent reste un manque de transparence sur le fonctionnement des algorithmes de Booking.com », notent-ils.
En mai, la Commission européenne a désigné Booking.com comme contrôleur d'accès, donnant six mois à l'OTA pour s'adapter aux changements nécessaires pour se conformer au DMA. Dans le cas où une entreprise désignée comme gatekeeper ne respecte pas les obligations établies par la loi sur les marchés numériques (DMA), la Commission peut imposer des amendes allant jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires globalqui peut atteindre 20 % en cas de violations répétées.
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