La désinformation peut être dangereuse même en période de calme relatif, mais lors d'une crise sanitaire comme la pandémie actuelle, les enjeux sont beaucoup plus élevés.

Une nouvelle étude, intitulée «Going Viral: How Social Media Is Faire the Coronavirus pire», a révélé que près d'un tiers du public peut nourrir de fausses opinions sur la pandémie.

Vaincre le coronavirus dépend d'un public informé et consciencieux qui se conformera aux directives de distanciation sociale; pratiquer une bonne hygiène; et évitez les déplacements inutiles loin de chez vous. Mais jusqu'à présent, la réaction du public a été mitigée, et la désinformation sur COVID-19 est une grande partie du problème.

Pour aider à comprendre le rôle de la désinformation dans la crise, une nouvelle étude a interrogé les membres du public pour voir dans quelle mesure ils comprenaient COVID-19 et analysé les publications des médias sociaux sur le virus.

L'enquête a inclus 1 000 participants, issus de divers âges et lieux géographiques. L'équipe s'est appuyée sur des informations du Center for Disease Control and Prevention et de l'Organisation mondiale de la santé.

Les résultats de l'enquête étaient les suivants:

  • 26% pensaient que le virus était susceptible de mourir au printemps, même si les experts en santé ne savent pas comment la température affecte la propagation du virus.
  • 10% pensent que se rincer régulièrement le nez avec une solution saline aiderait à éloigner le virus.
  • 12% pensent que COVID-19 a été créé par des personnes.

De nombreux participants à l'enquête, en outre, ne prenaient pas le virus aussi au sérieux qu'on pourrait l'espérer: 20% pensaient qu'il n'était pas grave, tandis que seulement 18% pensaient qu'il était «extrêmement grave».

L'équipe de recherche a également étudié l'effet des taux plus élevés d'utilisation des médias sociaux sur les réponses des participants.

Ceux qui ne consultaient que rarement les médias sociaux étaient significativement moins susceptibles (22%) d'être mal informés sur le virus que ceux qui le vérifiaient toutes les heures ou plus (36%).

Enfin, l'analyse a examiné l'activité de Twitter et a montré qu'en mars, il y avait environ 1 000 tweets par minute sur COVID-19.

En bref, les informations sur les médias sociaux sur COVID-19 sont élevées en volume et de faible qualité, et les gros utilisateurs des médias sociaux ont tendance à montrer une mauvaise compréhension de la crise.

« Ces résultats sont alarmants car un public mal informé pourrait saper les efforts de contenir le virus », expliquent les auteurs du rapport. «La crise des coronavirus est exacerbée par une crise de l'éducation aux médias de base.»

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