En attendant son grand pari de cette année pour commencer à fonctionner en Andalousie, Ouigo a lancé une nouvelle promotion de billets à 1 euro sur la ligne qui relie Madrid avec Murcie et Elcheune connexion inaugurée il y a deux mois. Une initiative qui intervient après la dernière controverse jusqu'à présent de l'opérateur avec le ministère dirigé par Óscar Puente, qui a réitéré à plusieurs reprises le ccritiques envers l'entreprise pour sa politique de prix bas.
Pour cette année, Ouigo prévoit de doubler le réseau de destinations dans lequel il opère. Parmi les objectifs pour 2024, en plus de commencer à opérer à Ségovie, Valladolid et Cuenca, L'opérateur manque la connexion avec Séville, Cordoue et Malaga, prévue avant Noëlmais sans date définitive sur le calendrier. L'arrivée sur le corridor andalou, le seul dans lequel elle ne concurrence pas encore Renfe et Iryo, a été retardée, comme l'avait indiqué l'entreprise à l'époque, en raison du retard dans le transfert, la livraison et les tests des trains.
Cette année, plus précisément en septembre, Ouigo a également commencé à exploiter la ligne qui relie Madrid, Elche et Murcie. Et pour renforcer son engagement sur cette route, la compagnie a lancé une nouvelle offre de billets à 1 euro, pouvant être achetés jusqu'à ce dimanche 24 novembre, ou jusqu'à épuisement des stocks, pour voyager jusqu'au 31 mars.
Nouveau défi pour les Transports ?
C'est la deuxième fois que Ouigo lance une promotion de ces caractéristiques, même si la première fois était l'inauguration de la liaison entre Madrid, Ségovie et Valladolid. Sans oublier les allées et venues avec le ministre des Transports, Óscar Puente, qui a désapprouvé à plusieurs reprises la politique de bas prix de la filiale espagnole de la SNCF française. En effet, les allées et venues de Ouigo avec le ministère des Transports ont également été – avec l'expansion des destinations – une des constantes de cette année.
Récemment, la Commission Nationale des Marchés et de la Concurrence, CNMC, a déposé la plainte déposée par Ouigo contre le ministère pour le retard dans la libéralisation des services de moyenne distance et de grande vitesse, connus sous le nom d'Avant. Et à son tour, Renfe, l'opérateur public, a annoncé en juin qu'il allait poursuivre Ouigo en justice à Bruxelles pour concurrence déloyale.
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