Le Association Corporative des Agences de Voyages Spécialiséess (ACAVe) et le Syndicat National des Agences de Voyages (UNAV) considèrent que l'arrêté ministériel présenté le 30 décembre pour l'élaboration du Décret royal 933/2021qui réglemente l'enregistrement des réservations, « continue de faire la sourde oreille aux demandes sectorielles », dont celle d'exclure les agences de voyages de son application. Si le décret, actuellement en cours d'audience et d'information publique jusqu'au 21 janvier, ne dispense pas les détaillants de cette obligation, les deux groupes contesteront ledit arrêté ministériel.

Dans le cas où le ministère de l'Intérieur ne modifierait pas son approche à l'égard des agences de voyages, l'ACAVe et l'UNAV contesteront l'arrêté ministériel devant les tribunaux espagnols, comme annoncé dans un communiqué commun. En outre, ils n’excluent pas aller aux institutions de l'Union européenne.

Ils expliquent que le services juridiques des deux associations travaillent déjà sur leurs arguments avec un cabinet d'avocats spécialisé pour présenter des allégations dans ladite période d’audience et d’information du public.

Pour l'ACAVe et l'UNAV, l'arrêté ministériel « va bien au-delà de ce que devrait réglementer une norme de cet éventail de pouvoirs, en élargissant les obligations des agences de voyages ». Ils soulignent qu'il continue d'exiger « la communication de données qui leur sont impossibles ». à savoir au moment de la réservation. »

«C'est un dysfonctionnement complet que les agences de voyages continuent d'être absurdement maintenues dans le cadre de ces réglementations, un aspect donc que nous ne pouvons que regretter », affirme le les présidents de l'ACAVe et de l'UNAV, Jordi Martí et José Luis Méndez, respectivement, dans une déclaration commune.

Un mois à compter de l'entrée en vigueur du règlement

Alors qu'un mois s'est écoulé depuis l'entrée en vigueur de la règle – elle est applicable depuis le 2 décembre -, l'ACAVe et l'UNAV assurent que de nombreuses agences ont déclaré que Les nouvelles réglementations effondrent leurs moyens administratifsOutre le fait qu'il existe de nombreux problèmes opérationnels dans votre candidature.

Les deux associations rappellent qu'en Espagne, le La plupart des agences sont des PME et des microPME avec un personnel très réduit et ces efforts nécessitent un investissement économique hors de portée de beaucoup de ces entreprises. Ils précisent qu'ils doivent allonger les horaires de travail pour se conformer à la nouvelle obligation de communiquer les données de leurs clients ou embaucher des professionnels exclusivement dédiés à cette fonction.

De même, ils craignent « un impact commercial sérieux : « Les marchés internationaux manifestent leur inquiétude face au volume élevé de données personnelles que le ministère de l'Intérieur exige de communiquer, ainsi qu'aux traitements qui seront effectués », affirment-ils.

Ils croient qu'il pourrait y avoir un détournement des réservations vers d'autres destinations, « avec pour conséquence un affaiblissement de l'Espagne en tant que destination, avec un impact particulier sur le tourisme événementiel », ajoutent-ils.

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