Il Ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaskaa défendu ce mardi que le enregistrement des voyageurs que son ministère a mis en œuvre garantit le droit à la vie privée, à la vie privée et à la sécurité des citoyens. Cette nouvelle réglementation, qui obligera les entreprises du secteur à communiquer audit ministère les données de réservation de leurs clients, aurait dû entrer en vigueur aujourd'hui, 1er octobre, après avoir été reportée de plus d'un an, mais, face aux protestations du secteur, a subi un nouveau moratoire, jusqu'au 2 décembre prochain (plus d'informations dans Nouvelle date limite pour l'entrée en vigueur du registre des voyageurs).
Le nouveau registre sera lancé conformément à un arrêté royal de 2021 du nécessité de garantir la sécurité des citoyens face aux menaces terroristes et d'autres crimes commis par des organisations criminelles. C'est ce qu'a rappelé le ministre lors de la conférence de presse après le Conseil des ministres lorsqu'on l'interroge à ce sujet.
Marlaska a assuré que cet arrêté royal étudiait et prenait en considération tous les intérêts en litige, à la fois le droit à la vie privée et le droit à la vie privée, mais aussi le nécessité de protéger la sécurité de tous les citoyens.
De cette façon, la norme passé tous les rapports pertinents« où aucune observation n'a été faite » et, pendant la période de transition jusqu'à sa mise en service effective, « il n'a fait l'objet d'aucune contestation », a-t-il expliqué.
Le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska. Source : La Moncloa
« Ce que nous avons fait est un travail de coordination avec les ministères concernés ainsi qu'avec les entreprises et tous ceux qui sont obligés de s'y conformer pour que leur action et leur réalisation soient efficaces et garantissent la confidentialité et la sécurité », a-t-il souligné.
Unanimité dans le secteur contre la nouvelle réglementation
Tout le les associations du secteur, Les agences de voyages et les hôtels et hébergements ont demandé au ministère de l'Intérieur, ces derniers mois, de retirer ladite réglementation car ils estiment qu'elle porte atteinte à la vie privée des citoyens et représente une lourde charge de travail supplémentaire pour les entreprises touristiques tout en garantissant qu'il est impossible de le faire. se conformer à ce qui aurait pu conséquences négatives importantes pour le secteur. Même le Conseil du tourisme du CEOE et l'Office du tourisme se sont joints à cette demande la semaine dernière. Les sanctions en cas de non-achèvement de cette inscription peuvent atteindre jusqu'à 30 000 euros.
Certaines grandes associations européennes se sont prononcées dans le même sens, exigeant que la nouvelle réglementation n'entre pas en vigueur en raison de son potentiel conflit avec la loi sur la protection des données.
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