Le secteur de l'hébergement touristique à Gérone est en phase de réclamations en responsabilité civile à la Generalitat de Catalogne pour le Décret-loi 3/2023 suppression des licences pour les appartements à usage touristique, promue par le gouvernement précédent. Les réclamations présentées dans les régions de Gérone s'élèvent à 600 millions d'euros. L'Association touristique des appartements Costa Brava-Prineo de Girona (ATA) estime que ce chiffre pourrait augmenter.

Les employeurs expliquent que la demande de responsabilité financière contre la Generalitat se fonde sur la deuxième disposition transitoire du décret-loi, qui implique un «expropriation de facto des licences d'appartements touristiques en 2028». Même s'il reste encore quatre ans, les effets négatifs de la nouvelle réglementation commencent déjà, disent-ils, à se faire sentir.

Les créances immobilières présentées incluent les pertes sur investissements réalisés et les bénéfices futurs. ATA, qui aide les propriétaires, assure que le chiffre sera supérieur à 600 millions d'euros, car il y a encore des entreprises qui sont en train d'adhérer.

L'association patronale estime qu'il y a 5.000 travailleurs liés à l'hébergement touristique à Gérone. Source : ATA

Selon les chiffres traités par les employeurs, il y a 5 000 travailleurs liés à ce type d'hébergement dans la province, précisant qu'il s'agit d'une option qui accueille principalement le tourisme familial et qui représente près de la moitié de l'offre réglementée.

Les documents relatifs aux réclamations peuvent être soumis jusqu'au 8 novembre, date à laquelle le délai se terminera coïncidant avec l'année de publication de la loi.

Ces revendications sont l'un des moyens par lesquels les personnes concernées doivent lutter contre une mesure qu'elles considèrent « contraire à la loi et d'efficacité nulle » et qui a été approuvée « sans procéder au préalable à une analyse rigoureuse de la situation, sans prendre en compte l’opinion des secteurs concernés et cela aura un grand impact sur l’économie des communes qui vivent du tourisme, mettant ainsi leur avenir en danger.

L'incertitude entre les travailleurs et les clients, l'impossibilité d'amortir les investissements et la perte de valeur des appartements, sont quelques-unes des raisons qui ont conduit FEDERTUR à promouvoir ce processus, également développé par l'AT Costa Daurada et Terres de l'Ebre, et par APARTUR à Barcelone, où les réclamations dépassent déjà le milliard d'euros.

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