De Delta Air Lines à EasyJet en passant par Lufthansa Airline, l’intérêt pour l’acquisition d’Alitalia Airline a connu plusieurs transformations potentielles depuis 2017.

  1. La compagnie aérienne italienne en difficulté doit être vendue, mais à qui?
  2. Les solutions semblent être constamment évaluées et en constante évolution.
  3. Lufthansa sortira-t-elle vainqueur en restant dans le jeu?

La compagnie aérienne italienne Alitalia s’oriente vers la vente de ses actifs – d’abord à l’État, puis éventuellement à la célèbre compagnie aérienne allemande Lufthansa.

TRANSFERT AUX ALLEMANDS

Lufthansa revient sur la piste avec intérêt pour l’achat d’Alitalia, qui placerait des avions, des propriétés et des marques dans sa filiale aérienne régionale Cityliner. Le ministère de l’Économie verrait ainsi son crédit remboursé. Enfin, l’opérateur allemand pourrait s’installer parmi d’autres partenaires. Cela pourrait être le plan alternatif sur la table du gouvernement du Premier ministre italien Draghi, dit La Repubblica et La Stampa.

Des solutions sont en cours d’évaluation pour poursuivre le projet, en minimisant les inconvénients pour les employés et, surtout, en essayant d’une part de plaire à l’Europe qui demande la discontinuité entre les anciennes et les nouvelles entreprises et d’autre part en essayant de mettre la nouvelle entreprise sur un coffre-fort et chemin durable.

PLANIFIER EN TROIS PHASES DISTINCTES

Le plan comprend trois phases. Le premier voit le commissaire Giuseppe Leogrande comme le protagoniste, qui pourrait donner à une autre entreprise puis au ministère de l’Économie et des Finances (MEF), tous les actifs de l’ancienne Alitalia, des avions aux bâtiments, à la marque, en passant par les points et les routes de Millemiglia. , ainsi qu’une partie importante du personnel. Une vente de tous ces actifs à Cityliner est envisagée. Une partie de la flotte d’aéronefs; environ 5 500 travailleurs; et toutes les activités de vol, de maintenance et de manutention seraient incluses.

Dans la seconde phase, Cityliner serait vendu au MEF. Une fois ces actifs et personnels confiés au MEf, le ministère de l’Économie pourrait à son tour confier à Cityliner la tâche de redémarrer dans un délai très court étant donné que la licence est déjà opérationnelle. Ce serait une option autre que l’alternative de créer ou d’utiliser une société ad hoc, par exemple, ITA – Italy Air Transport (Italia Trasporto Aereo). Cette nouvelle société nouvellement née aurait dû intégrer Alitalia dans ses plans du gouvernement Conte.

La troisième et dernière étape est préparatoire à l’entrée de Lufthansa dans la capitale de Cityliner selon les modalités et les pourcentages qui restent à écrire. Les prêts seraient ensuite restitués à l’État via Cityliner, répondant ainsi aux exigences de l’Europe, tandis que la plupart des employés seraient en sécurité. Pour l’instant, Lufthansa est toujours intéressée.

#rebuildingtravel

★★★★★