Catastrophes environnementales liées à l'homme sont de plus en plus fréquentes. Que s'est-il passé le 25 juillet dernier océan Indien, au sud-est de l'île tropicale de Ile Maurice, nous invite à réfléchir et à tirer des conclusions importantes. L'homme est la principale cause de la dégradation de notre écosystème. Nous mettons nous-mêmes en danger la survie du monde dans lequel nous vivons, sans nous rendre compte que nous atteignons un point de non-retour. Un point qui devrait être effrayant mais qui, au contraire, semble ignoré par la plupart des gens. Il est donc inutile de se plaindre et de rester à l'affût, alors que la seule bonne chose à faire serait de prendre les rênes de la situation.

La catastrophe de Maurice

Prenons l’exemple du Ile Maurice où le navire marchand Wakashio, après s'être échoué et brisé en deux, a perdu plus de 1000 tonnes de carburant dans la mer. Le carburant s'est rapidement infiltré dans les eaux turquoises de la lagune, et deux semaines plus tard, le gouvernement local a déclaré un urgence sanitaire.

Cet accident montre une fois de plus comment l'homme est non seulement incapable d'assumer la responsabilité de ses actes, mais aussi qu'il ne peut pas apprendre de ses erreurs. Des événements similaires se sont déjà produits dans le passé, comme la collision du pétrolier Exxon Valdez avec une barrière en Alaska, qui en 1989 a provoqué le déversement de 11 millions de gallons de pétrole dans la mer. Selon une étude récente de la National Oceanic and Atmosferic Administration, certains 98000 litres d'huile contamine encore les côtes de la région et la population locale montre encore des signes de intoxication aux hydrocarbures.

Ce qui nous met encore plus en colère, c'est de savoir que la plupart du temps ce sont des accidents qui auraient pu être évités ou maîtrisés grâce à des interventions plus immédiates, comme celle de Wakashio. Comme en témoignent certaines sources, il semble qu'à bord du navire il y a eu des célébrations et que l'approche de la côte a été mise en place pour obtenir une meilleure couverture téléphonique. Cette information amènerait n'importe qui à pointer du doigt le commandant mais, comme chacun sait, la faute n'est jamais imputable à un seul parti.

A Maurice également, les autorités de l'île ont fait un faux pas. Les premières opérations de sauvetage ont débuté en fait près d'une semaine après l'échouement du navire, rendant ainsi vaine la course contre la montre des citoyens qui se sont rendus disponibles, même avec des outils rudimentaires comme des mouchoirs, des feuilles de canne à sucre et des bouteilles en plastique, pour tenter de réduire les dégâts. Les autorités sont donc jugées, accusées d'avoir été retardées dans le sauvetage, et d'avoir déclaré l'urgence presque deux semaines après l'accident.

Photo par imo.un, via wikipedia

Les conséquences

Les effets de ces événements sont dévastateurs et affectent notre écosystème de manière irréversible. Le carburant déversé dans la mer par le navire Wakashio a causé de graves dommages à la flore et à la faune marines, modifiant à jamais leurs conditions de croissance. Malheureusement, ce n'est pas seulement le carburant de la mer qui inquiète, en fait il y a beaucoup d'autres substances toxiques que l'homme rejette chaque jour dans l'environnement.

Tout d'abord, nous trouvons Plastique: un matériau de plus en plus répandu, et pour lequel une méthode efficace d'élimination n'a pas encore été découverte. Selon certaines sources, il y a aujourd'hui dans les océans plus
de 150 tonnes de plastique, destiné à augmenter si la production ne s'arrête pas. Ce qui nous est fourni, ce sont des données vraiment inquiétantes, si vous considérez qu'un petit conteneur de ce matériau prend entre 100 et 1000 ans pour être éliminé.

Le plastique est le principal ennemi de faune marine, et c'est pourquoi de nombreuses espèces sont en voie de disparition, et certaines sont en grave danger. Des sources disent que des pourcentages élevés de plastique ont été trouvés dans les intestins de nombreux oiseaux de mer, et beaucoup sont morts, comme tortues de mer, en le prenant pour une méduse et en l'avalant. Cependant, l'homme n'est pas immunisé et notre santé est également affectée par tout cela.

Plastique dans la mer: poisson capturé dans un sac en plastique. Photo de Naja Bertolt Jensen sur Unsplash

Le pourcentage de plastique que nous ingérons est chaque année plus élevé: aujourd'hui c'est plus ou moins la taille d'un carte de crédit par semaine.

C'est l'effet le plus évident de la pollution, mais dans le processus d'évaluation des dommages, nous ne devons pas oublier économie, notamment en ce qui concerne secteur du tourisme. Revenons à l’exemple de la catastrophe survenue en juillet dernier sur les îles de l’océan Indien: le carburant en mer a également eu des conséquences négatives pour le tourisme, déjà en crise en raison de la pandémie qui touche actuellement le monde entier.

En fait, beaucoup ont renoncé à passer leurs vacances dans ce qu'il est considéré comme l'un des endroits les plus paradisiaques du monde, compromettant les entreprises locales qui ne vivent que grâce à la présence de touristes.

Dans conclusion, on peut malheureusement dire que l'homme contribue lentement à son extinction; un événement qui est désormais destiné à venir, mais que nous pourrions ralentir grâce à une forte action de sensibilisation. On ne s'attend pas à un changement soudain mais de nombreux petits gestes cela, à long terme, pourrait conduire à une légère amélioration. Si nous essayons tous, nous pourrons peut-être alléger le fardeau de notre erreurs sur les générations futures.

Image de couverture: Photo par imo.un, via wikipedia

Auteur: Francesca Dugo. Je suis Francesca, j'ai 21 ans et je suis née et j'ai grandi à Trento. J'étudie actuellement les langues vivantes à l'université et mon plus grand rêve est de pouvoir visiter tous les coins du monde.

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