Ce vendredi, la France a subi une attaque organisée contre le réseau de trains à grande vitesse (TGV) autour de Paris, qui a créé de graves problèmes de circulation et qui a lieu précisément à le jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. La présidente de la région, Valérie Pécresse, a dénoncé « une tentative de déstabilisation » du pays à un jour clé.
Plus précisément, les attaques consistaient en des incendies déclenchés de manière coordonnée dans des conduits de câbles électriques destinés à la signalisation et aux communications. Dans ce que la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) a qualifié d'« attentat massif » destiné à paralyser son réseau de trains à grande vitesse et touchant trois des quatre lignes parisiennes, avec environ 800 000 voyageurs concernés dans les prochains jours.
Files d'attente de voyageurs touchées par des sabotages en France. Source : X
Apparemment, les problèmes de circulation vont s'étendre au moins tout au long du week-end et survenir, non seulement le jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, mais aussi dans quelques jours spéciaux pour le départ et l'entrée en vacances. Les lignes concernées, avec des retards et des suspensions, sont celles des axes nord (qui comprennent également les TGV vers Londres, Bruxelles, Amsterdam et l'Allemagne), ouest (Bretagne, Bordeaux) et est (Strasbourg, Francfort).
Le quatrième axe TGV de Paris, le sud-est (Lyon, Marseille), a été sauvé car une tentative de sabotage contre la ligne « a été déjouée », a détaillé la SNCF. A ce propos, Pécresse explique que dans cette quatrième ligne les gardes mettent en fuite les saboteurs et explique qu'il y a 250 000 voyageurs concernés rien qu’aujourd’huiil a donc demandé de ne pas se rendre dans les gares sans recevoir de messages de la SNCF.
Le ministre des Transports, Patrice Vergriete, a qualifié les événements de «un acte criminel scandaleux» et a souligné la « coordination » des incendies, survenus à peu près « au même moment », vers 04h00 heure locale (02h00 GMT), avec des engins incendiaires et avec des auteurs qui ont pris la fuite dans des fourgons. Le président de la SNCF, Jean Pierre Farandou, a considéré ces sabotages comme « une attaque contre la France et les Français ».
Farandou a expliqué que les travaux de réparation sont très délicats, car les incendies ont touché conduits avec jusqu'à 500 câbles électriques et à fibres optiques. « Il faut réparer câble par câble, c'est presque un travail d'orfèvre », a expliqué un haut responsable de l'entreprise lors d'une comparution conjointe devant la presse avec le ministre.
De son côté, le préfet de Paris, Laurent Nunez, a annoncé l'envoi de des renforts de police dans les principales gares de la capitale pour garantir la sécurité des passagers et des installations.
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