Les associations hôtelières des Baléares ont demandé au PP de reconsidérer l'« amendement de mars » du décret-loi de simplification administrative, qui permettrait l'utilisation touristique dans les maisons rurales illégales. Le Gouvernement des Baléares a expliqué à HOSTELTUR qu' »aucune nouvelle place touristique ne sera créée » et a rappelé que cet amendement « permet seulement s'il y a des logements qui ont déjà une licence touristique et sont légalisés, de conserver la licence ».

Dans une déclaration commune, la Fédération hôtelière de Majorque, l'Association hôtelière de Minorque et la Fédération hôtelière d'Ibiza et Formentera ont exprimé leur inquiétude pour l'éventuelle légalisation de ces propriétés à des fins touristiques.

Un grand nombre de touristes à Playa de Palma. Source : Hosteltur

Ils ont ajouté dans la note que « le Gouvernement des Baléares promeut un processus de dialogue pour un pacte social et mondial qui aborde les problèmes de congestion, de gentrification et de pénurie de logements, en revanche, un amendement est à l'étude qui continue de favoriser l'usage touristique dans les foyers où celui-ci allait disparaître.

En outre, ils estiment qu'il est nécessaire de trouver un équilibre entre le développement économique et protection des droits fondamentaux de la population comme dans le cas du logement.

Des sources du Gouvernement des Baléares, consultées par Hosteltur, ont expliqué que « les logements qui sont légalisés, s'ils n'avaient pas de place avant ne pourra toujours pas être attribué à location touristique ».

Et ils ont voulu préciser que de la même manière que la Fédération hôtelière défend ses intérêts et les respecte, le Gouvernement défend l'intérêt général et s'engage à lutter contre l'offre touristique illégale.

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