FAITH, la Fédération des associations de tourisme et d'hospitalité indiennes, qui est la fédération politique de toutes les associations nationales représentant l'ensemble du secteur du tourisme, des voyages et de l'hôtellerie en Inde (ADTOI, ATOAI, FHRAI, HAI, IATO, ICPB, IHHA, ITTA, TAAI, TAFI), a appelé à des mesures urgentes pour vérifier l'effondrement de l'industrie du tourisme en Inde en raison de la pandémie de coronavirus COVID-19.

La perte massive d'emplois et le manque de liquidités menacent le tourisme, et il y a un besoin urgent d'un plan de survie. La création d'un groupe de travail est l'une des suggestions de la FOI.

Ironiquement, une telle situation s'est produite alors qu'il était déjà question de stimuler l'industrie par le biais de crores d'emplois et de génération de revenus. Maintenant, avec la pandémie, l'industrie est confrontée à des problèmes de paiement des salaires et de maintien en poste du personnel.

Au cours des six dernières semaines, FAITH a lancé un appel au Premier ministre, au ministre des Finances, au ministre du Tourisme, au ministre du Commerce, au ministre de l'Aviation, Niti Aayog et à la commission parlementaire du tourisme et de la Reserve Bank of India. L'industrie du tourisme en Inde, en 2018-2019, a géré plus de 10,5 millions de touristes étrangers, plus de 5 millions de visiteurs NRI, 1,8 milliard de visites touristiques nationales et plus de 26 millions de voyageurs sortants. L'industrie est confrontée à son plus grand défi économique avec l'effet plus grand et combiné du 11 septembre et le ralentissement de 2009 et un effet estimé plus important que la dépression économique et la Seconde Guerre mondiale.

Toutes les entrées de trésorerie de l'industrie ont complètement gelé et devraient rester ainsi pour l'exercice 2020-2021. Pour résoudre les problèmes de sorties de fonds, FAITH a recommandé des mesures immédiates de survie qui doivent être traitées en même temps, à savoir:

  • Un ajournement complet de douze mois de toutes les cotisations statutaires payables par l'industrie du tourisme, des voyages et de l'accueil au niveau du gouvernement central, des États et des municipalités sans attirer aucun intérêt pénal. Ceux-ci incluraient la TPS, les paiements anticipés d'impôts, PF, ESI, les droits de douane, les droits d'accise, les frais fixes d'électricité et d'eau et tous les frais de licences et de renouvellement au niveau de l'État.
  • Un fonds de soutien «Tourism COVID-19 Relief fund» à créer par la RBI ou le ministère des finances ou du tourisme pour soutenir les salaires et les frais d'établissement. Il devrait s'agir soit d'un prêt sans intérêt aux entreprises de tourisme pour le remboursement du principe sur 10 ans. L'industrie estime la valeur du fonds à un minimum de Rs.50,000 crores, ce qui est presque égal au crédit bancaire brut à l'industrie du tourisme indien.
  • RBI a déjà prévu un moratoire de trois mois sur les IME de principe et les paiements d'intérêts sur les prêts et le recalcul du fonds de roulement des institutions financières. Cela doit être sans intérêt couru et accumulé pendant cette période et il doit être prolongé de douze mois.

Pour atteindre ce qui précède, la FOI recommande la création d'un groupe de travail national sur le tourisme de tous les ministères concernés du gouvernement central ainsi que du ministère du tourisme et des secrétaires en chef des gouvernements des États et des parties prenantes de l'industrie. Cela devrait être avec des pouvoirs législatifs sur les lignes du conseil de la TPS pour une réponse touristique normalisée au niveau de l'État.

FAITH a également recommandé qu'une fois les mesures de survie mises en œuvre, les mesures de relance du tourisme indien doivent être mises en place immédiatement. Le gouvernement doit stimuler le tourisme intérieur en accordant une réduction pondérée de 200% des dépenses aux entreprises indiennes pour l'organisation de leurs réunions, conférences et expositions en Inde. LTA comme une exonération d'impôt sur le revenu pouvant aller jusqu'à Rs.1.5 lakhs aux Indiens pour entreprendre leurs vacances avec le pays, ces exonérations devant être utilisées contre les factures émises par les fournisseurs de services de tourisme indien enregistrés auprès de la TPS.

Pour stimuler les exportations touristiques, SEIS doit être notifié à une valeur de 10% pour toutes les entreprises de tourisme de change et doit être maintenu à la même valeur minimale pour les 5 prochaines années et pour la basse saison, il pourrait atteindre une valeur de 15%. Pour assurer la renaissance de l'agent de voyage indien, tous les remboursements, avances et annulations doivent être immédiatement remboursés par toutes les compagnies aériennes, les chemins de fer et les parcs nationaux de la faune.

Le TCS sur les agents de voyages proposé dans le projet de loi de finances 2020, qui sera mis en œuvre le 1er octobre, devrait être complètement aboli car il place la fraternité indienne du voyage dans une situation désavantageuse pouvant aller jusqu'à 15% par rapport à ses concurrents mondiaux. De plus, les frais de service pour les frais de carte de crédit doivent être inférieurs à 1% et toutes les cartes de crédit d'agent de voyage d'entreprise doivent être honorées. Pour assurer en outre la survie des transporteurs touristiques indiens, tous les prélèvements interétatiques doivent être réduits et standardisés. L'année 2020-21 peut être déclarée comme un congé fiscal pour la TPS pour le tourisme indien sans arrêter le flux de crédits de taxe sur les intrants, car il y aura un minimum de perception de la TPS sur les voyages très réduits en Inde.

FAITH exhorte le gouvernement à déclarer des mesures de survie immédiates pour empêcher la faillite de masse et des dizaines de licenciements sans précédent. Dans le monde entier, des pays ont déjà mis en place des mesures de soutien à l'industrie du tourisme par le biais d'un soutien salarial et d'une exonération fiscale tels que les États-Unis, le Royaume-Uni, Singapour, la Thaïlande, l'Australie, l'Indonésie et bien d'autres.

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