Tom Jenkins, PDG de l'Association européenne des voyagistes (ETOA), est d'humeur plus optimiste aujourd'hui et a déclaré à eTurboNews: «Le Conseil des ministres européens a publié son intention de créer une réponse coordonnée à la crise. Fait intéressant, ils n’ont pas exclu les quarantaines unilatérales imposées par les États membres (ce que l’industrie demandait), mais c’est un progrès. »

Aujourd'hui, le Conseil européen a adopté une recommandation établissant des critères communs et un cadre commun sur les mesures de voyage en réponse à la pandémie COVID-19. La recommandation vise à accroître la transparence et la prévisibilité pour les citoyens et les entreprises et à éviter la fragmentation et la perturbation des services.

UNE carte commune à code couleur une ventilation par région sera produite chaque semaine par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) avec les données fournies par les États membres sur les critères suivants.

Les États membres ont également convenu de fournir au public des informations claires, complètes et opportunes sur toute nouvelle mesure ou exigence, au moins 24 heures avant l'entrée en vigueur des mesures.

Aujourd'hui, le Conseil a adopté une recommandation sur une approche coordonnée des restrictions à la libre circulation en réponse à la pandémie COVID-19. Cette recommandation vise à éviter la fragmentation et les perturbations et à accroître la transparence et la prévisibilité pour les citoyens et les entreprises.

La pandémie COVID-19 a bouleversé notre vie quotidienne à bien des égards. Les restrictions de voyage ont rendu difficile pour certains de nos citoyens de se rendre au travail, à l'université ou à rendre visite à leurs proches. Il est de notre devoir commun d’assurer la coordination de toutes les mesures qui affectent la libre circulation et de donner à nos citoyens toutes les informations dont ils ont besoin pour décider de leur voyage.

Toute mesure restreignant la libre circulation pour protéger la santé publique doit être proportionné et non discriminatoire, et doit être levée dès que la situation épidémiologique le permet.

Critères communs et cartographie

Chaque semaine, les États membres devraient fournir au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) les données disponibles sur les critères suivants:

  • nombre de cas nouvellement notifiés pour 100 000 habitants au cours des 14 derniers jours
  • nombre de tests pour 100 000 habitants réalisés la semaine dernière (taux de test)
  • pourcentage de tests positifs réalisée la semaine dernière (taux de positivité du test)

Sur la base de ces données, l'ECDC devrait publier une carte hebdomadaire des États membres de l'UE, ventilée par région, pour aider les États membres dans leur prise de décision. Les zones doivent être marquées dans les couleurs suivantes:

  • vert si le taux de notification à 14 jours est inférieur à 25 et le taux de positivité du test inférieur à 4%
  • Orange si le taux de notification sur 14 jours est inférieur à 50 mais le taux de positivité du test est de 4% ou plus ou si le taux de notification sur 14 jours est compris entre 25 et 150 et le taux de positivité du test est inférieur à 4%
  • rouge si le taux de notification de 14 jours est de 50 ou plus et le taux de positivité du test est de 4% ou plus ou si le taux de notification de 14 jours est supérieur à 150
  • gris si les informations sont insuffisantes ou si le taux de test est inférieur à 300

Restrictions à la libre circulation

Les États membres ne devraient pas restreindre la libre circulation des personnes se déplaçant vers ou depuis les espaces verts.

S'ils envisagent d'appliquer des restrictions, ils doivent respecter les différences de situation épidémiologique entre les zones orange et rouge et agir de manière proportionnée. Ils devraient également tenir compte de la situation épidémiologique sur leur propre territoire.

Les États membres ne devraient en principe pas refuser l'entrée à des personnes venant d'autres États membres. Les États membres qui jugent nécessaire d'introduire des restrictions pourraient obliger les personnes voyageant depuis des zones non vertes à:

  • subir une quarantaine
  • subir un test après l'arrivée

Les États membres peuvent offrir la possibilité de remplacer ce test par un test effectué avant l'arrivée.

Les États membres pourraient également exiger des personnes entrant sur leur territoire qu'elles soumettent des formulaires de localisation des passagers. Un formulaire européen commun de localisation des passagers devrait être développé pour une éventuelle utilisation commune.

Coordination et information du public

Les États membres qui ont l'intention d'appliquer des restrictions devraient en informer d'abord l'État membre concerné, avant l'entrée en vigueur, ainsi que les autres États membres et la Commission. Si possible, les informations doivent être communiquées 48 heures à l'avance.

Les États membres devraient également fournir au public des informations claires, complètes et opportunes sur toute restriction et exigence. En règle générale, ces informations devraient être publiées 24 heures avant l'entrée en vigueur des mesures.

Informations d'arrière-plan

La décision d'introduire des restrictions à la libre circulation pour protéger la santé publique reste de la responsabilité des États membres; cependant, la coordination sur ce sujet est essentielle. Depuis mars 2020, la Commission a adopté un certain nombre de lignes directrices et de communications dans le but de soutenir les efforts de coordination des États membres et de garantir la libre circulation au sein de l'UE. Des discussions sur ce sujet ont également eu lieu au sein du Conseil.

Le 4 septembre, la Commission a présenté un projet de recommandation du Conseil sur une approche coordonnée des restrictions à la libre circulation.

La recommandation du Conseil n'est pas un instrument juridiquement contraignant. Les autorités des États membres restent responsables de la mise en œuvre du contenu de la recommandation.

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