Le ministère du Travail et de l'Economie sociale et les syndicats CCOO et UGT sont parvenus ce vendredi à un accord pour réduire la journée de travail à 37,5 heures par semaine en 2025. Ce pacte, dont la CEOE s'est distanciée, doit désormais obtenir un soutien parlementaire suffisant.
« La réduction du temps de travail touchera 12 millions de personnes », a déclaré le deuxième vice-président du gouvernement et ministre du Travail et de l'Économie sociale, Yolanda Díazlors de la cérémonie de signature, selon EFE. Il a également expliqué qu'au cours des 40 dernières années, la journée de travail n'a pas été touchée, alors que La productivité par heure travaillée a augmenté de plus de 50 %..
Les 40 heures hebdomadaires actuelles sont en vigueur depuis 1983 et, comme l'explique le Ministère du Travaill'évolution productive tout au long de ces décennies nécessite de nouvelles régulations, notamment dans certains territoires et secteurs comme hospitalité, commerce, agriculture ou services.
L'accord comprend la réduction du temps de travail à 37,5 heures par semaine en 2025, en maintenant les droits des travailleurs, y compris ceux ayant des contrats à temps partiel. De plus, les entreprises doivent prendre en compte les éléments suivants :
Adaptation des accords
Les conventions collectives actuelles auront jusqu'au 31 décembre 2025 au plus pour s'adapter à la nouvelle journée hebdomadaire de travail de 37,5 heures calculée annuellement.
Record du jour
L’entreprise doit disposer d’un relevé numérique quotidien de la journée de travail objectif, fiable et accessible, qui garantit le respect effectif de la journée de travail.
En outre, le registre doit être accessible à distance pour l'Inspection du travail et de la sécurité sociale et pour la représentation des travailleurs.
Régime de sanctions
En cas de non-respect des obligations en matière d'enregistrement des heures de travail, une infraction sera considérée pour chaque travailleur concerné en cas d'absence d'enregistrement ou de falsification des données.
Déconnexion numérique
Le texte inclut le droit inaliénable à la déconnexion numérique en dehors des heures de travail. Le fait de ne pas prêter attention à ces communications ne peut pas entraîner de conséquences négatives pour le travailleur qui a droit à la confidentialité dans l'utilisation des appareils numériques mis à sa disposition par l'entreprise.
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