Le gouvernement canadien a publié ce communiqué d’information publique sur la nouvelle chaîne de la variante COVID-19 plus transmissible.

Le gouvernement du Canada a mis en place un programme de surveillance avec les provinces et les territoires pour identifier de nouvelles variantes du COVID-19 au Canada, comme celles identifiées au Royaume-Uni et en Afrique du Sud.

Alors que les premières données suggèrent que ces nouvelles variantes peuvent être plus transmissibles, à ce jour, rien ne prouve qu’elles provoquent une maladie plus grave ou aient un impact sur la réponse anticorps ou l’efficacité du vaccin. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et les communautés canadiennes et mondiales de la médecine, de la santé publique et de la recherche évaluent activement ces mutations.

Le Laboratoire national de microbiologie de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) surveille les cas canadiens de COVID-19 avec les provinces et les territoires grâce à une analyse continue des bases de données génomiques au Canada. Grâce à cette surveillance nationale continue, deux cas confirmés ont été identifiés en Ontario de la variante observée au Royaume-Uni.

À mesure que la surveillance se poursuit, on s’attend à ce que d’autres cas de cette variante et d’autres variantes préoccupantes se retrouvent au Canada. De plus, comme ces deux cas n’ont pas voyagé à l’extérieur du Canada, il est important de suivre les mesures de santé publique et de limiter les contacts avec les autres, afin de réduire la transmission du virus et de ses variantes dans les communautés. Le meilleur moyen de prévenir l’infection par une variante du COVID-19 est de suivre des mesures de santé publique.

Pour réduire le risque d’importation du virus et de l’une de ses variantes, le Canada a mis en place des restrictions de voyage et des mesures à la frontière depuis mars 2020, y compris une quarantaine obligatoire. Ces mesures de quarantaine rigoureuses comptent parmi les plus fortes au monde. Moins de 2% de tous les cas déclarés au Canada proviennent de personnes qui ont voyagé à l’extérieur du Canada.

Tous les voyageurs doivent présenter leur plan de quarantaine à l’agent de quarantaine au point d’entrée au Canada, et ceux dont le plan est inadéquat sont dirigés vers une installation de quarantaine fédérale. L’ASPC surveille la conformité des voyageurs à la quarantaine et utilise des agents d’application de la loi pour vérifier la conformité pendant la quarantaine de 14 jours. Les personnes qui ne se conforment pas aux exigences de quarantaine peuvent faire face à des amendes allant jusqu’à 750 000 $ ou six mois de prison.

Le 20 décembre, en réponse aux préoccupations concernant la variante britannique du COVID-19, le gouvernement du Canada a également suspendu tous les vols en provenance du Royaume-Uni pendant 72 heures, prolongés par la suite jusqu’au 6 janvier à 23 h 59. Depuis, on pose aux voyageurs des questions supplémentaires de dépistage de la santé pour aider à déterminer si leur itinéraire de voyage comprenait un pays préoccupant ayant signalé cette variante au cours des 14 derniers jours avant de se présenter à un point d’entrée canadien.

Tous les voyageurs verront leur plan de quarantaine examiné par un agent de quarantaine, et s’il ne convient pas, il leur sera demandé de mettre en quarantaine dans un centre de quarantaine fédéral. On rappelle aux voyageurs qui sont arrivés au Canada d’un pays préoccupant avant le 20 décembre de terminer leur période de quarantaine complète et de se faire tester même si les symptômes sont légers et de signaler leurs antécédents de voyage aux centres d’évaluation locaux.

Le gouvernement du Canada continue de déconseiller les voyages non essentiels vers d’autres pays et vous conseille de faire preuve de plus de prudence si vous devez voyager au Royaume-Uni ou en Afrique du Sud. Les restrictions changent rapidement et peuvent être imposées par des pays avec peu d’avertissement, ce qui perturbe les plans de voyage. Si des personnes choisissent d’effectuer des voyages non essentiels à l’extérieur du Canada, elles pourraient être forcées de rester à l’extérieur du Canada plus longtemps que prévu.

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