L'Espagne est l'un des leaders mondiaux du tourisme de soleil et de plage, même si son vaste littoral cache des secrets moins attrayants, une réalité bien loin de l'image idyllique de plages de sable blanc et d'eaux cristallines qui prédomine dans l'imaginaire collectif. Et bien que le pays dispose de belles plages, toutes les zones sableuses ne sont pas conseillées pour profiter de la baignade et du paysage. En effet, cinq des plages présentant des problèmes fréquents se distinguent ; leur état doit être pris en compte si nous allons parcourir la zone.
Alors vas y Les écologistes en actionà travers son Rapport sur les drapeaux noirs, continue de dénoncer la situation préoccupante de nombreuses plages espagnoles. Dans sa dernière édition, le problème de tourisme excessif et la mauvaise gestion de l'environnement dans diverses zones côtières, notamment aux îles Canaries.
Selon le rapport, ces pratiques provoquent une pollution croissante et une dégradation de l'environnement dans de nombreuses zones sableuses. En 2024, un total de 48 plages Sur toute la côte espagnole, ils sont marqués du drapeau noir. Nous avons rassemblé les cinq plages polluées -certains très visités- qui ont obtenu ce badge pour avoir des décharges de sables au plutonium et l'américium jusqu'à rejets résiduels fréquent.
Plage de Quitapellejos-Palomares (Almería)
La Plage de Quitapellejos-Palomares, située dans la municipalité de Vera, Almería, est connue pour son sable fin et la forêt luxuriante de pins et d'eucalyptus qui l'entoure. Pourtant, cette plage paradisiaque cache un sombre secret: sous sa surface sont enterrés de grands quantités de particules radioactives de plutonium et d'américiumselon le rapport Banderas Negras.
Ce fait inquiétant remonte à Crash d'un avion américain 1966, lorsque quatre bombes nucléaires tombent sur Palomares. Deux d'entre eux ont explosé lors de leur impact avec le sol, répandant un nuage de dioxyde de plutonium qui a contaminé de vastes zones, dont la plage de Quitapellejos. Sur cette plage, les équipes de nettoyage américaines ont établi le Camp Wilsonoù ils ont lavé les véhicules contaminés, entraînant ainsi les matières radioactives sous terre.
L'organisation environnementale prévient que les activités récréatives courantes sur la plage, comme les jeux d'enfants qui consistent à enlever le sable, peuvent libérer ces particules radioactives dans l'air, mettant ainsi en danger la santé de ceux qui la visitent. Malgré les années qui se sont écoulées depuis l'accident, la contamination radioactive à Palomares reste un problème latent.
Plage Quitapellejos-Palomares à Almería Source: Tourisme d'Andalousie
Plage de Talamanca (Ibiza)
Cette plage urbaine d'Ibiza (Eivissa) a été incluse dans un rapport en raison de trois facteurs qui affectent négativement à cette zone sableuse : l'existence d'un émissaire de eaux résiduellesla production de effluents salés de la station d'épuration et les ancrage illégal. Ces derniers, en traînant les ancres ou par le frottement des chaînes, agissent comme des charrues sur le Prairies de posidonies de la baie de Talamanca. La reconstitution de ces prairies est extrêmement difficile, puisqu'un hectare de posidonie peut mettre entre 200 et 600 ans à se former. Si l’on considère que les causes sous-jacentes persistent, les perspectives de rétablissement de cet écosystème marin ne sont pas encourageantes.
Vue de la plage de Talamanca à Ibiza. Source : Adobe Stock
Playa Blanca (Lanzarote)
Playa Blanca, l'une des zones touristiques les plus actives de Lanzarotea subi la fermeture temporaire de sa crique du même nom en mai en raison d'un rejet d'eaux usées. Une panne de la station de pompage a provoqué la contamination de la plage par des déchets fécaux, obligeant les autorités à interdire la baignade et l'accès à la zone. Malgré les tentatives de confinement du déversement à l'aide de sacs de sable, les eaux contaminées ont finalement atteint la mer.
Cet incidentmême si malheureusement, C'est courant sur d'autres plages en raison de problèmes dans les réseaux d'égouts et de traitement des eaux usées, cela a été souligné par Ecologistas en Acción comme un exemple clair des risques entraînés par le manque d'investissement dans les infrastructures d'eau.
Playa Blanca à Lanzarote. Source : Adobe Stock
Plages de Grenade et Poniente (Grenade)
Les plages de Poniente et Granada, à Motril (Grenade), ont reçu le drapeau noir en raison de la rejets de déchets fécaux. Le premier, dû aux « déversements fréquents d'eaux usées par le bassin de Culebra, provenant de la zone industrielle d'Alborán ». La seconde, due aux « déversements récurrents d'origine urbaine à travers le canal d'irrigation de Puentecillo, provenant des urbanisations ».
À ces problèmes habituels s'ajoute cette année une nouvelle marée bleue, d'origine inconnue, originaire de la plaine de Motril et qui a atteint la mer par le balate ou fossé des pêcheurs. Ce fait, ajouté aux grands entrepôts de vrac à ciel ouvert du port de Motril, qui génèrent nuages de poussière et d'odeursaggrave la situation environnementale de ces plages.
Plage de Poniente, Motril. Source : Tourisme d'Andalousie
Ravin et plage d'Amerador (Alicante)
L'ONG a dénoncé les requérants rejets d'eaux usées sur la plage et le ravin d'Amerador, à El Campello. Ces incidents, survenus en mars et avril 2024, ont pour origine la station de pompage (EBAR) située dans le canal du ravin.
Ces enclaves d'une grande valeur naturelle ont été affectées à plusieurs reprises par le débordement de l'EBAR, dû à de fortes pluies et à un manque évident d'entretien. L'organisation critique la situation de détérioration générale des infrastructures sanitaires dans toute la municipalité et la menace qui en résulte pour l'environnement.
Plage Amerador, à El Campello. Source : Communauté Valencienne
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