Écrire ceci aux portes de l'une des périodes de vacances par excellence n'est peut-être pas très populaire, mais, à mon avis, c'est le reflet d'une préoccupation qui va bien au-delà du personnel et qui mérite donc une pause pour la réflexion. La semaine sainte sert de bon exemple à arrêter, mais la préoccupation est extensible aux traditions en général, car elle essaie de refléter le titre.

Dans la société espagnole contemporaine, le tourisme a cessé d'être une activité complémentaire pour devenir le centre gravitationnel de plusieurs aspects de la vie sociale, culturelle et économique. Ce phénomène, que nous pourrions appeler le tourisme-centrisme, a donné naissance à une expansion que nous pouvons appeler le pantourisme: pratiquement tout peut être transformé en l'objet de l'activité touristique. Des parties traditionnelles aux activités quotidiennes reflétant le mode de vie caractéristique d'un lieu: cette tendance ne laisse rien hors de portée. De plus, la gestion du tourisme est la plus transversale («pain»), car elle implique, en fait, tous les services publics et conditions de la vie des citoyens. Ne disons plus quand le point d'écrasement est atteint, c'est-à-dire lorsque la capacité de gestion et de résistance est dépassée face à la masse et à l'afflux local dans les rues, être capable de représenter un problème particulièrement aigu, car la littérature scientifique s'est largement reflété dans les études sur la capacité de charge.

D'une part, ce panorama a ses avantages. Le tourisme génère des revenus, encourage la connaissance d'autres cultures et peut aider de manière significative à préserver les traditions et les actifs qui pourraient autrement être en danger. Ainsi, la semaine sainte (ou la semaine de la passion) est considérée dans de nombreux endroits comme une fête (mot qui, dans ce cas, donne encore plus de pied à cette disquisition) de l'intérêt touristique national ou international, attirant des visiteurs qui s'émerveillent de leur richesse culturelle et artistique. Outre son sens religieux, partagé ou non, sa présence dans les rues entre dans les cinq sens et rassemble des connotations de différents types avec une valeur, généralement, aussi incontestable que extraordinaire.

D'un autre côté, cependant, ce phénomène a ses homologues. Lorsque les traditions profondément enracinées dans les sentiments religieux, tels que les processions de la Semaine Sainte, sont transformés en événements touristiques, vacances et massifs, il y a un danger de banaliser son essence, sans le respecter. Le souvenir et la solennité selon lesquels ces célébrations devraient être caractérisées peuvent être embuées par des pratiques qui priorisent le divertissement, telles que la vente de billets pour les terrasses avec un bar gratuit offert par certains hôtels pour observer les parade nues de procession.

Le défi consiste à trouver un équilibre, je dirais plutôt une coexistence harmonique. Aussi grande que la dépendance économique du tourisme soit, le désir d'attirer les visiteurs ne devrait pas déformer le sens profond de ces traditions. La perte d'authenticité signifie mettre ce puissant attracteur à moyen / long terme. Il est crucial que tous les acteurs impliqués – le public responsable, les associations des entreprises touristiques, les communautés locales (y compris, dans ce cas, les groupes / syndicats de la Fraternité) – participent à un exercice de l'auto-régulation (gouvernance) pour préserver précisément l'authenticité de ces manifestations culturelles, évitant les excès qui se transforment en spectacles simples qui ont des racines plus profondes.

La Semaine Sainte, dans sa dualité entre la période festive et les manifestations religieuses, nous invite à refléter comment intégrer le tourisme sans perdre l'idiosyncrasie des traditions qu'il abrite. Cet appel à la modération ne cherche pas à arrêter la dynamisation économique, mais sa durabilité en veillant à ce que ses racines culturelles et spirituelles restent l'âme de ces célébrations, sans préjudice (bien au contraire) de son attraction touristique.

Source: Chatgpt.

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