Les manifestations contre la surpopulation touristique reviennent pour un autre week-end dans différentes villes espagnoles. Les citoyens demandent un « changement total de cap » du modèle de développement touristique et Ils dénoncent la saturation qu'ils connaissent.
S'il y a plus d'un mois environ 300 Majorquins ont occupé la plage de Caló des Moro pour protester contre la surpopulation touristique que connaît l'île et pour exiger la jouissance du territoire par les résidents, C'est maintenant au tour de Minorque.
Plus de 200 personnes ont manifesté ce samedi sur une plage connue de l'île, Cala en Turqueta. Les citoyens qui ont participé à la marche, convoqués par l'entité environnementale GOB, ont créé un message clair sur le sable avec des serviettes et des corps : « SOS Menorca ».
Le groupe environnemental a tenu à préciser que l'action Elle n’est pas dirigée « contre le tourisme, mais contre la massification » et le modèle de touristification croissant qui dégrade les conditions de vie des gens et qui dégénère le produit touristique lui-même.
En revanche, plus de 500 Cantabres ont manifesté dimanche à la ville cantabrique Puente San Miguel, coïncidant avec l'événement de la Journée des Institutions de Cantabrie, pour exiger un « changement total de cap » du modèle de développement touristique qui protège le territoire et résoudre le problème de l’accès au logement.
Pendant la manifestation, on pouvait entendre des sifflets et des chants comme « La Cantabrie n'est pas à vendre !. Les participants ont également dénoncé « l'énorme dissonance » qui s'est créée entre la politique des institutions et les sentiments et les besoins de la majorité de la population de Cantabrie.
Depuis vendredi dernier, les groupes de quartier qui Ils ont promu la marche #CantabriaParaVivir, Ils se sont concentrés sur les lettres et les cadres touristiques qui existent dans divers endroits de Cantabrie pour protester contre le modèle touristique et la massification et tenter d'attirer davantage de personnes à la manifestation.
★★★★★