Renfe, Ouigo et iryo Ils clôturent la première année complète au cours de laquelle les trois entreprises s'affrontent sur les couloirs à grande vitesse, augmentant les chiffres rougesmalgré l'augmentation constante du nombre de voyageurs. La guerre des prix est à l’origine d’une baisse de rentabilité par passager pour les opérateursainsi que les frais à l'Adif, ce qui signifie dans certains cas 51% des frais. La concurrence est l'une des principales charges qui pèsent sur les comptes, mais elle a également donné un élan important à plus de services et d'options pour les utilisateurs.

Depuis la libéralisation du transport ferroviaire et le lancement des services des deux concurrents de Renfe, Jusqu'à présent, il n'était pas possible d'avoir une photo de l'effet que l'entrée au concours des routes dont il disposerait tant pour l'opérateur public que pour l'iryo hispano-italien et le français Ouigo.

Une année intensément compétitive

En 2022, iryo n'a été opérationnel qu'un mois – depuis sa mise en service en novembre de la même année – donc 2023 marque le début de la compétition entre les trois entreprises pour une année complète. Egalement pour l'analyse tant des comptes que des performances des trois sociétés dans un environnement concurrentiel marqué par la guerre des prix, menée notamment par Ouigo et Renfe.

Ouigo, en attente de rentabilité

Comme l'a déclaré à Hosteltur au début de l'année le directeur commercial de Ouigo, Federico Pareja, l'entreprise devrait atteindre la rentabilité en 2024. Quelque chose qui n’a pas été réalisé au cours des deux années précédentes. En effet, au cours de l'exercice 2023, Ouigo a laissé un résultat net négatif de 42,7 millions d'eurossoit un peu plus de 10 millions de plus que les pertes de l'année précédente, 32 millions. Des records qui coïncident avec l'entrée complète d'iryo dans les corridors de Barcelone et du Levante, les deux dans lesquels ils concourent main dans la main – en plus de l'AVE et d'Avlo – puisque Ouigo espère atteindre le corridor sud cet automne et iryo exclut, Pour maintenant, concourez sur la ligne qui relie Madrid, Ségovie et Valladolid.

Ouigo est plongé dans l’expansion des destinations tout en espérant atteindre la rentabilité cette année. Source : Ouigo

Selon les résultats de 2023, L'EBITDA de l'entreprise, bien que dans une situation plus favorable que l'année précédente, reste négatif: -19 millions d'euros. Du côté positif, Ouigo parvient à augmenter son chiffre d'affaires de 30%, pour atteindre 139 millions et le nombre de voyageurs de 50%, pour un total de 4,6 millions. En termes de coûts, les redevances versées à l'Adif ont représenté la principale charge de fonctionnement de l'entreprise, atteignant 61 millions en 2023, contre 51,6 millions l'année précédente.

Le défi d'une première année insolite pour iryo

Dans ce qui a été sa première année complète d’exploitation dans le High Speed, les résultats de 2023 sont quelque peu doux-amers pour iryo. D'une part, En 2023, elle a proposé trois fois plus de services que l'année précédente -dans lequel il n'existe que depuis novembre- avec une moyenne de 53 services quotidiens en 2023 contre 18 en 2022.

2023 a été la première année complète d’exploitation d’iryo dans le secteur espagnol de la grande vitesse. Source : iryo

En plus, Les effectifs ont considérablement augmenté d’une année sur l’autreplus de 300% : de 169 salariés en 2022 à 522 en 2023. Au cours de sa première année complète, 6 millions de voyageurs ont utilisé l'entreprise italo-espagnole, qui représente une part de 27% dans les corridors où elle opère.

En termes de revenus, iryo a atteint un total de 212,4 millions d'euros l'année dernière, même si les pertes se sont élevées à un montant négatif de 79 millions. Concernant les coûts, le poste le plus important, avec 61%, correspond aux honoraires de l'Adif.

Renfe ne récupère pas ses pertes

Quant à l'opérateur public, la compétition ne se passe pas bien pour luisurtout ces deux dernières années, en 2022 avec Ouigo déjà en action et en 2023 déjà avec iryo en présélection.

Les résultats de l'année dernière laissent un bilan négatif de 65 millions de pertes, soit 14 millions de plus que ceux de 2022. Des chiffres plombés à la fois par le coût de l'énergie et, surtout, par l'impact de la concurrence et la guerre des prix engagée avec Ouigo. Dans ce contexte, l'entreprise met déjà en œuvre des mesures telles que des plans de retraite anticipée et a varié les conditions d'indemnisation financière en cas d'incidents.

En termes de revenus, les services commerciaux d'Avlo, AVE, Euromed, Alvia et Intercity ont représenté 1 272 millions d'euros pour l'entreprise en 2023, avec des pertes de 70 millions d'euros, soit 17 de plus que l'année précédente.

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