Le président d'AC Hotels, Antonio Catalán, a annoncé le lancement, au début de l'année, de la marque « AC Essential », qui débutera avec 16 établissements et qu'il compte transformer en « Zara des hôtels ».

Antonio Catalan. Source : AC Hotels par Marriott.

Ces établissements, situés en province – où, sauf exception, il n'y a pas de clientèle internationale – proposeront le petit-déjeuner et le couchage, ainsi que du design, mais pas de restauration, le tout à un « prix moyen », selon ce qui a été annoncé. ce mercredi lors d'un déjeuner organisé par le Club Siglo XXI et a ensuite été précisé dans des déclarations à EFE.

« Nous comprenons que dans les provinces, nous avons beaucoup d'hôtels et ce que nous allons faire, c'est créer une sorte de collection d'hôtels dans le but de grandir », a expliqué Catalán.

Ces établissements seront situés dans des villes comme León, Ponferrada, La Corogne, Gijón, Algésiras et Huelva.

Catalán est convaincu que la marque « fonctionnera bien », car la question est d'ajuster l'offre à ce que demande le client.

Doubler le nombre d'hôtels en cinq ans

D'autre part, Catalán a annoncé qu'il ouvrirait le 29 novembre un nouvel hôtel cinq étoiles à Madrid, qui s'appellera « El autor », dans la rue Zorrilla.

L'homme d'affaires a expliqué que son groupe envisage de doubler son nombre d'hôtels au cours des cinq prochaines années, pour atteindre 180.

ACHM Marriot – la société de gestion hôtelière dans laquelle Catalán contrôle 80 % et Marriot les 20 % restants – compte actuellement un peu plus de 90 hôtels ouverts.

Lors de cette réunion, Catalán a évoqué diverses questions, notamment celles des appartements touristiques, qui, selon lui, devraient être réglementées.

À ce stade, l'homme d'affaires préconise que des bâtiments entiers soient dédiés à ce service, et non « certains étages à un endroit et d'autres à un autre ».

Catalán a évoqué « Booking », qui est « le patron de 85 pour cent des hôtels du pays », qui fait « ce qu'il veut ».

« Ils lui ont infligé une amende de 450 millions d'euros, ce qui équivaut à une amende pour avoir garé ma voiture », a-t-il déploré.

Le président d'AC Hotels a revendiqué la figure de l'homme d'affaires, essentielle, et a fait appel au dialogue social entre l'entreprise, le gouvernement et les syndicats. « Ce serait bien que ce pays ait dix Amancios Ortegas, dix Roigs ou dix Botines. »

Il s'est déclaré « social-démocrate convaincu » et a appelé les deux grands partis à aller « main dans la main », car sinon, c'est « un non-sens total ».

Catalán a plaidé pour que les deux principaux partis « prennent les rênes ». « Sinon, ce pays va être terrible. »

« Les hôtels n'ont pas de roues, mais les multinationales en ont », a-t-il déclaré, faisant référence à la possibilité pour elles de quitter l'Espagne. « On ne peut pas être constamment insulté, les gens veulent des solutions », a-t-il souligné.


★★★★★