Le taxe de séjour que Barcelone applique aux croisiéristes les courts séjours, c'est-à-dire ceux qui effectuent des escales de moins de 12 heures, augmenteront « considérablement », selon l'accord conclu entre la Generalitat et la Mairie. Cette circonstance concerne l'association patronale sectorielle CLIA Espagnequi précise que la taxe « a été multipliée par plus de trois ces dernières années », comme l'ont indiqué des sources de l'entité à HOSTELTUR.
Ainsi, les croisiéristes de courte durée, qui payaient jusqu'à présent 4 euros à chaque fois qu'ils accostent au port de Barceloneils paieront un montant non précisé, mais nettement plus élevé, en supprimant le plafond de la surtaxe municipale. C'est ce qu'a expliqué jeudi dernier le premier maire, Jaume Collboni, après la réunion institutionnelle qu'il a tenue avec le nouveau président de la Generalitat, Salvador Illa.
Croisières avec escale au port de Barcelone. Source : Archives
Comme détaillé par la CLIA, l'Université de Barcelone a estimé que les touristes en croisière contribuent à hauteur de 13 % au montant géré par la Mairie de la taxe d'établissement touristique (IETT) plus la surtaxe municipale, malgré le fait qu'ils ne représentent que 4% des visiteurs de la ville, comme le souligne l'entité qui veille aux intérêts du secteur.
D'autre part, l'organisation a souligné qu'« il est important de souligner les chiffres de l'activité croisière présentés par le port de Barcelone le 18 juillet ». Et, en ce sens, il a rappelé que selon eux, les escales des navires de croisière en régime de transit « ont été réduits de 32,5%« , comme détaillé.
Enfin, la CLIA a souhaité se rapprocher des administrations publiques catalanes, précisant que « l'industrie a le capacité unique à collaborer avec les ports et les destinations afin de lancer des initiatives visant à gérer le flux touristique et à soulager la pression dans les zones les plus populaires. » Et il a rappelé que « nous avons des exemples dans d'autres destinations européennes ».
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