La Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC) exclut un accord avec Réservation.com pour clôturer le dossier de la sanction de 486 millions d'euros pour abus de position dominante. L'agence de voyages en ligne a déjà annoncé à ses investisseurs avoir provisionné ce montant dans ses comptes. Leur intention est de faire appel de cette décision si elle devient définitive.

Le géant américain a demandé un résiliation conventionnelle pour clôturer le dossier préalablement, avec une série d'engagements qui n'ont pas été rendus publics et le pouvoir réduire la punition et tant la Direction de la Concurrence que le Conseil lui-même l'ont exclu.

Le dossier de sanction a débuté en 2022 pour les pratiques restrictives de concurrence, interdites par les articles 2 et 3 de la loi 15/2007 du 3 juillet sur la défense de la concurrence (LDC) et par l'article 102 du Traité de fonctionnement de l'Union européenne. (TFUE) (S/0005/21). Le dossier trouve son origine dans deux plaintes reçu de l'Association espagnole des directeurs d'hôtels et de l'Association hôtelière de Madrid.

Cette procédure nous permet d'atteindre un accord privé entre les parties ce qui peut signifier une réduction de la sanction ou une amélioration des conditions pour l'entreprise, une fois qu'elle a reconnu les faits.

Siège social de Booking.com à Amsterdam. Source : Adobe Stock

La concurrence rappelle que cette résiliation conventionnelle implique renoncer à la déclaration de l’existence d’infractions et sa pénalisation, en plus d'établir un « précédent clair qui peut établir une circonstance aggravante de récidive si le comportement reprend ou si un autre comportement similaire est encouru ».

L'avis s'appuie sur la jurisprudence antérieure de la Cour suprême qui insiste sur le fait que l'initiation d'un accord préalable dans un dossier de sanction, comme le prétend Booking, ne répond pas à un pouvoir réglementé qui oblige la CNMC à l'initier.

« Cela signifie laisser la décision sur le moment où l'administration doit ou non exercer son pouvoir de sanction à la discrétion des contrevenants présumés », affirme-t-il. Rejetez ça Ce déni rend l'entreprise américaine sans défense ou qu'il a causé un préjudice irréparable et ne prend pas en compte les engagements proposés.

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