Une semaine avant l'entrée en vigueur du décret royal 933/2021, qui oblige les entreprises du secteur à envoyer à Bureau à domicile les données de réservation de ses clients, l'Office du Tourisme se joint aux organisations sectorielles et aux employeurs qui, ces dernières semaines, ont rejeté la mesure et lance « une dernier appel urgent au Gouvernement reconsidérer la réglementation, révoquer la mise à jour de l'arrêté royal», déclare-t-il dans un communiqué.
« Nous comprenons que le ministère de l'Intérieur et le Police ils ont besoin mécanismes de contrôle lutter contre la criminalité et le terrorisme, mais ce n'est pas un argument pour exiger par décret que des milliers d'entreprises soient contraintes à chaos administratif et l'incertitude quant à savoir s'ils seront condamnés à une amende alors qu'il leur est impossible de respecter les nouvelles obligations d'enregistrement documentaire des voyageurs », explique Carlos Abella, secrétaire général de l'Office du Tourisme.
Cet organisme alerte sur l'impossibilité de respect de la norme par les sociétés d'hébergementde location de voitures et tour-opérateurs intermédiairesainsi que le conflit potentiel avec la loi sur la protection des données.
Carlos Abella, secrétaire général de l'Office du Tourisme. Source : Office du Tourisme
L'Office du Tourisme souligne que les entreprises du secteur seront obligées de fournir des informations par voie électronique, avec un niveau de détail qu'elles ne possèdent pas. De plus, il n'est pas entendu que c'est leur rôle de collecter ces données, » prévoyant également des sanctions pouvant aller jusqu'à 30 000 euros en cas d'infraction », précise-t-il dans un communiqué.
Par ailleurs, « étant donné qu’ils gèrent données personnelles et informations sensiblesdes emails de contact aux cartes bancaires, le risque de collision avec le Loi sur la protection des donnéesce qui est une réglementation très stricte en Espagne », ajoute l'Office du tourisme.
« Il n'est pas compréhensible que le gouvernement persiste à faire la sourde oreille aux raisons invoquées par pratiquement tous ses employeurs sectorielsqui vous ont expressément informé de l'infaisabilité de l'arrêté royal. Tout comme les associations européennes (ECTAA, Horre, ETOA…), se positionnant dans la même direction », poursuit le communiqué.
« Il est incompréhensible que le gouvernement n'écoute pas les les professionnels du tourisme et les hommes d'affaires, à ceux qui sont dans la vraie dynamique de la vie quotidienne, et cela impose sans aucune concertation une règle qui les impacte pleinement ainsi que leurs clients », critique le secrétaire général de l'Office du Tourisme,
★★★★★